Rigidifier un sac avec la [mousse résille thermocollante]

Vous vous êtes déjà donné du temps pour la couture des petits accessoires de type sac ou trousse? Vous vous êtes sûrement déjà posé des questions sur la manière de s’assurer de leur rigidité. Plusieurs moyens existent pour cela, mais le tissu mousse résille thermocollant en fait partie des meilleurs. Nous allons vous montrer comment procéder pour que son utilisation puisse vous fournir un résultat à la hauteur de vos attentes.

tissu mousse résille 6mm 190g/m2
tissu mousse sur résille 6mm 190g/m2

La mousse résille thermocollante et ses atouts

Si vous la cherchez sur les boutiques et les rayons de mercerie des supermarchés parisiens, vous ne pourrez pas la trouver. En effet, la mousse résille thermocollante a été initialement destiné au monde de la tapisserie. Ce n’est que plus récemment que son utilisation s’est étendue au monde des accessoires de mode.

Le tissu résille est une mousse contrecollée existant en une grande diversité d’épaisseurs. Force est cependant de constater que c’est sa version de 6mm qui est la plus utilisée en couture. Il s’agit aussi d’un produit présentant un intérêt économique important, son prix étant similaire à celui des autres entoilages pour une laize plus conséquente. Vous pourrez en effet vous acheter une laize de 150 cm en 1m de long pour 14-15€/m.

L’utilisation de la mousse à résille

La mousse résille est de plus en plus utilisée pour donner de la tenue aux accessoires et leur faire profiter d’un effet un peu «coque». Elle permet aussi à ceux-ci de gagner en volume.Nombreux sont ainsi les couturiers qui l’a déjà utilisée pour :

comment donner de la rigidité à un sac
donner de la rigidité à un sac

Le niveau de facilité et le sens de la couture

À première vue, le tissu mousse résille semble être très volumineuse. Il suffit cependant de commencer à le coudre pour se rendre compte qu’il bouge à peine durant l’opération. Cela contribue à la facilité de sa coupe et de son travail. Il ne s’agit cependant pas d’un produit thermocollant. Sa couture devra ainsi être précédée par une phase de pré-couture. Cela vous permettra de bien vous assurer de sa tenue en place durant le travail.

La pré-couture pourra se faire soit sur votre doublure, soit votre tissu extérieur. Nombreux sont les couturiers qui recommandent la deuxième option. Celle-ci ouvre en effet à une possibilité de fermeture de la doublure en usant d’une surpiqûre sans être désorientée par la mousse. Une meilleure répartition des épaisseurs est tout de même promise par la pré-couture des tissus très épais sur la doublure

Pour ce qui est de l’aiguille à privilégier, de nombreux experts recommandent le standard classique 90. Cette pré-couture devra être réalisée sur l’envers du sac à rigidifier.

Les techniques de couture existantes

Pour ce qui est de la technique de couture, plusieurs façons de bâtir la mousse résille s’offrent à vous. Reconnaissons toutefois que seules 2 d’entre elles sont utilisées grandement. La première consiste à coudre la mousse résille sur tout le pourtour de l’accessoire à 0,8 mm avant de procéder à la recoupe du surplus. Ainsi, si vous décidez une couture de votre projet à 1 cm, vous ne laisserez plus apparaître la couture du bâti résultant de la pré-couture. En faisant cela, vous limiterez les épaisseurs de tissus dans la marge.

La deuxième technique la plus populaire consiste en la pré-couture du tissu mousse résille avec un point zig-zag dans la marge de couture. Cela permet de s’assurer de l’écrasement de son épaisseur sous le zig-zag de façon cohérente. La couture se fera ainsi plus facilement. Les épaisseurs seront également diminuées significativement, mais à un degré plus réduit qu’avec la technique précédente.

Avantage à la deuxième technique

Mais laquelle de ces deux méthodes est la meilleure. Les avis ne sont pas les mêmes à ce sujet. Force est tout de même de constater que la plupart des couturiers ne voient pas de bon œil la différence d’épaisseur sous le pied presseur qui résulte de la recoupe de la mousse dans la première technique. Cela compromet en effet la précision et peut ainsi entraîner le non-respect de l’impératif de rester au bien bord du tissu. Un tel désagrément n’arrivera pas avec la seconde technique

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